2020 :
"elle sait pas, elle monte un escalier mais c'est pour ne jamais arriver en haut.
elle y est pas, non.
le fil de sa production c'est l'esquive, croire trouver pour changer d'avis.
il en faut quand même un peu, de la structure, pour quand même, dans ce malheur, tenir un fil de production.
qu'elle ne sache, peu importe, que les autres prennent.
un peu du mystère de Marseille.
un peu de classe moyenne décomplexée, dans le cadre d'une lente apocalypse,
quelques choix de cadrage,
de faubourgs sans qualité, de détails sans message.
elle dit que quand elle y sera, elle fera ce roman photo.
avec pas trop de textes et peu de personnages,
peut-être pas trop d'histoire non plus.
mais qu'elle comprenne que c'est déjà trop."
Urbaniste rigolo
2018 : "Réflexions :
Elle cherche à savoir qu'elle existe à travers son reflet.
Elle ne se sent pas réelle, pas complètement manifestée.
Elle pourrait se fondre dans l'environnement, devenir invisible, flotter dans l'air dans une pièce et les gens marchent à travers elle sans savoir qu'elle est là.
Mais là dans le reflet, il y a quelque chose de concret, de vrai.
Au moins pour un moment, elle se voit."
Katherine Amarabello - artiste du geste et du son -
Exposition Novembre 2018 :
"Respirations", dans le cadre de Vœux d'Artistes, au profit des enfants hospitalisés en cancérologie, Maison de l'Artisanat et des Métiers d'Art, Marseille.
La rondeur des sons, les respirations, les deuils, foisonnent comme des rituels autour du thé, de l'ampoule qui s'allume, des maisons qui se construisent et se détruisent, des bulbes qui se gorgent de matière à injecter dans des fleurs qui les vident ...
Exposition Janvier 2016 :
"cages d'escaliers" dans les bureaux de Ferla Architecture, Nice.
Cette série parle de l'amoncellement du chemin qui est arpenté, des marches qui se gravissent mus par l'espoir...
Exposition Novembre 2015 :
"Motifs", dans le cadre de Vœux d'Artistes, au profit des enfants hospitalisés en cancérologie, Maison de l'Artisanat et des Métiers d'Art, Marseille.
Cette série parle de l'amoncellement des choses, de la répétition des évènements, du cycle immuable qui entraîne...
Exposition Octobre-Novembre 2015 :
"Fenêtres", dans le cadre du festival Phot'Aix les Parcours, thème "Ombre et Lumières", chez HB Design, Aix.
Cette exposition de tirages grands formats résonne en moi comme une quête d’échappatoire.
septembre 2015 :
"Ce ne sont pas des images d'escaliers.... Ce sont des images de franchissement possible, d'élévation, de promesses, de lumière au fond, au bout...
Ce ne sont pas des images d'escaliers.
C'est un encouragement. "
Richard Manière - musicien -
été 2015 :
Parution de 4 images dans la revue TESTE numéro 19
Janvier 2015 :
Parution d'une image dans le numéro 70 de Vacarme : les girafes du zoo de Vincennes.
Exposition Décembre 2014 :
"Dialogue", chez "Images pensées", Marseille.
Cette exposition comporte des tirages petits formats sur baryté et de boîtes lumineuses (tirages sur film backlite), ainsi qu'un texte :
"Je m'interroge sur la relation entre celui qui photographie et celui qui est photographié.
Deux univers se rencontrent. Deux intentions. Des fantasmes. La réalité se crée. Nous nous y retrouvons, pourtant elle est autre.
C. et moi, avons en commun notre intérêt pour la nature. Il la fait pousser. Il la contemple. Je la contemple. J'en capture des instants qui sont des motifs. Je capture C."
A ce moment là mon cœur est empli de La Jetée de Chris Marker, des mises en abîme de Duane Michals, des romans-photos de Benoit Peeters et Marie-Françoise Plissart, de l'indémodable Little Némo de Winsor McCay...
Exposition Juillet-Août 2014 :
"Planches botaniques", au Manolo dans le Panier, Marseille.
Mon premier apprentissage photographique s'est focalisé sur les graines et fleurs coupées, les natures mortes.
Mes yeux se régalaient des films de recherche de Jean Painlevé, de la fenêtre de Josef Sudek, du monde incroyable de Karl Blossfeldt, ...
Plus tard en 2017, j'étais frappée par l'exposition du Kew Garden comportant de nombreuses planches botaniques dessinées par les premiers explorateurs-botanistes et décrivant leurs découvertes sous forme de bande dessinées affichant autant de paysages, peuples et plantes, exotiques et variés, avec toute la sensibilité et l'émotion de ces instants lointains et atemporels à la fois.
Février 2014 :
"La plasticité de l'image occulterait presque son essence photographique, à savoir son instantanéité. L'oiseau est bord cadre, les ailes au maximum de leur déploiement, dans un mouvement de recul, de fuite et d'effroi devant l'ombre de lui-même. Et sans doute d'émerveillement. L'objet et son ombre, thème récurrent chez Anata. L'image est une variante complexe du yin et yang, noir de la mer et blancheur du pavement, blanc de l'oiseau réel et noir de son ombre. Enfin, la tache blanche à l'extrémité noire de l'aile droite répond à la tache blanche au milieu de l'aile gauche de l'ombre : trouée dans le noir de l'ombre qui n'a pas de raison logique, sauf à imaginer qu'il y a un trou dans l'aile de l'oiseau réel..."
Kiyé Simon L - réalisateur -
Janvier 2014 :
La Nuit, hebdo digital choisit une de mes images comme bannière.
“En hommage à Haruki Murakami, et particulièrement à “Kafka sur le rivage”, où il pleut des poissons, La Nuit a choisi cette photo postée récemment ici par l’une d’entre vous pour la “représenter” sur la page d’accueil d’Ulule, qui nous demandait une bannière pour mieux mettre en avant notre projet de journal digital, retenu hier par le staff du site parmi ceux qui méritent le plus d’être soutenus.
Merci donc à la photographe, qui signe sur cette page Anata Méduse, pour nous avoir si vite donné son accord, et à toute l’équipe d’Ulule, pour son aide."
La Nuit